Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Peugeot 402 DS 1938
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La Peugeot 402 DS cabriolet de 1938, seulement 32 cabriolets construits dans cette version entre 1937 et 1938.
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1935, les constructeurs européens sont désireux de suivre l'exemple des américains, mais seule la Peugeot 402 appliquera réellement les courbes plus fluide du Streamline. Elle remplace à la fois la Peugeot 401 et la Peugeot 601.
En période de guerre et de crise économique, la production automobile française subit un très fort ralentissement, les ventes passant de 230 000 à 179 000 exemplaires vendus entre 1930 et 1935.
Les européens appliquent alors les mêmes idées, sur l'aérodynamisme appliqué aux automobiles, afin de réduire la consommation des véhicules. Lors du Salon de Paris de 1933, la plupart des constructeurs présentent des automobiles aux formes très rondes et aux pare-brises inclinés. La Peugeot 402 est l'automobile européenne la plus emblématique de ces nouvelles automobiles.
Très inspirée par les plus récentes réalisations américaines, sa silhouette est d'une grande modernité. Sa première apparition a lieu au Salon de Paris de 1935, soit à peine un an après la Chrysler Airflow.
La particularité de la 402 est ses phares intégrées à la calandre, une première dans l'automobile, que Peugeot appliquera de nouveau sur des modèles futurs. La conception d'une nouvelle voiture, la 402, répond à deux besoins. Le premier est de remplacer les modèles vieillissant que sont les Peugeot 401 et la 601. Le deuxième est de faire face à une concurrence grandissante.
Les ingénieurs de Peugeot mettent au point une automobile classique sur le plan technique. Le châssis est de type Bloctube, très rigide, ayant déjà fait ses preuves sur de précédents modèles. 4 freins à tambours à câbles, des amortisseurs à leviers à double-effet et une direction à boîtier sont installés. Les suspensions utilisent un système de ressorts à lames transversales pour pouvoir utiliser des roues indépendantes.
La boîte de vitesse offre 3 rapports, dont la 1ère synchronisée. Le moteur est un 4 cylindres culbuté de 1 991 cm3 de 55 ch. La 402 connaît un vif succès dû à son esthétique séduisante, à ses bonnes performances et à un silence de fonctionnement supérieur à la moyenne de l’époque.
Dès sa commercialisation en 1935, la 402 est disponible en deux longueurs de chassis et 8 configurations de carrosserie.
Par ailleurs, afin de remplacer l'essence, rationnée dès novembre 1940, la Peugeot 402 se dote de solutions de remplacement. Le système gazogène en est une : cette technique n'est pas nouvelle, elle est déjà employée dans les années trente. Le principe du gazogène consiste à greffer sur le véhicule une installation permettant la combustion de bois, fournissant ainsi un gaz pauvre. Une fois filtré, ce dernier pénètre dans un mélangeur équipé d'une prise d'air installée au-dessus du carburateur. Il faut allumer le foyer et attendre une combustion idéale afin d'obtenir un flux de gaz régulier. Une 402 B équipée du gazogène polycombustible breveté Gohin-Poulenc atteint péniblement les 75 km/h tout en consommant 20 à 30 kg de charbon de bois à l'heure en moyenne.
Peugeot est le premier constructeur à mettre en production le principe du toit en tôle d'acier escamotable dans le coffre arrière d'une automobile. Breveté en 1933, cette invention est l'œuvre de Georges Paulin, chirurgien-dentiste et dessinateur amateur par passion.
En 1936, la 402 Éclipse est équipée du toit électrique qui sera abandonné l'année suivante au profit d'un système manuel jugé plus fiable et moins gourmand en énergie. Elle en profitera pour abandonner le châssis normal de 3,15 m d'empattement pour celui de la série familiale de 5,20 m permettant de transporter 6 personnes. Le pare-brise devient plat, d'une seule pièce sans division centrale et la roue de secours, jusque là extérieure, intègre désormais la malle arrière.
Durant l'été 1938, la 402 reçoit les roues Michelin Pilote à bâtons plats. De septembre 1935 à septembre 1940, quelque 580 Peugeot 402 Éclipse seront produites.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Peugeot ", France 1889 - ....
Issus d'une famille de meuniers de la région de Montbéliard (Doubs), les frères Peugeot transforment, en 1810, un moulin à grains en fonderie d'acier pour fournir en ressorts l'industrie horlogère locale.
Entre 1824 et 1882, de nouvelles usines Peugeot voient le jour et la production se diversifie : ressorts, outillage, buscs de corsets, moulins à café (1840), machines à coudre (1867).
En 1882 apparaît le "Grand Bi", bicyclette à roues inégales (1,86 m devant ; 0,40 m derrière). La fabrication de bicyclettes Peugeot débute rapidement.
En 1890, conquis par le moteur à combustion interne, Peugeot commence la fabrication d'un quadricycle à gazoline équipé d'un moteur DAIMLER.En 1892, la production de quadricycles Peugeot "Type 3" est de 29 unités.
Un modèle unique du vis-à-vis "Type 4", richement décoré de motifs traditionnels tunisiens, est réalisé pour le Bey de Tunis.
En 1894, le premier "concours de voitures sans chevaux à propulsion mécanique" est organisé par un journaliste du "Petit-Journal". Sur 21 partants, Peugeot aligne six voitures sur la ligne de départ. Le premier prix ex-æquo sera décerné à Peugeot et Panhard-Levassor.
En 1896, Armand Peugeot fonde à Audincourt la Société des Automobiles Peugeot. Cette même année, la voiture du baron Zulien disparaît de son garage : la première automobile volée est une... Peugeot !
En 1899, le catalogue Peugeot compte 15 modèles de 2 à 12 places. En 1900, la production d'automobiles est de 500 unités, celle des bicyclettes de 20 000 unités.
Lancée en grande série en 1905, la première "Bébé" est une voiturette monocylindre légère et bon marché. Destinée non plus aux privilégiés mais aux classes moyennes.
En 1913, une nouvelle "Bébé", de conception beaucoup plus moderne, est lancée par Peugeot. En 1913, Peugeot construit la moitié des automobiles françaises.
En 1914, le conflit mondial déclaré, Peugeot se reconvertit pour l'effort de guerre. Certaines usines fabriquent des automitrailleuses, d'autres des moteurs d'avion, d'autres des camions, d'autres enfin des obus.
1919 : les "Bébé" d'avant guerre ont prouvé à Peugeot l'intérêt des voitures légères et populaires. Peugeot récidive et lance la "Quadrilette", qui rencontre immédiatement un grand succès grâce à sa formule toute simple : deux places, trois vitesses, quatre chevaux et 60 km/h de vitesse de pointe.
Peugeot lance en 1920 une voiture à moteur sans soupapes, la Peugeot type 156. Novatrice, elle est aussi très rapide, et battra de nombreux records.
Au Salon de Paris de 1929, Peugeot lance la 201, qui inaugure la numérotation des modèles Peugeot à trois chiffres et zéro central. Tous les numéros de 101 à 909 sont déposés.
En 1923, grâce notamment à l'adoption depuis plusieurs années de la production en chaîne, la production de Peugeot dépasse les 10 000 unités annuelles.
Au Salon de Paris de 1935, la célèbre 402 inaugure la ligne aérodynamique dite "fuseau de Sochaux", qui fait sensation.
1936 : après la 402, Peugeot lance la 302 qui révèle une approche nouvelle de l'automobile. Disponible en deux versions seulement, elle marque la fin du règne des grands carrossiers et des voitures "sur mesure".
Avant que la guerre n'éclate, Peugeot lance une nouvelle voiture économique, la 202, qui ressemble à une 302 en réduction. Sa production, interrompue par les hostilités, sera reprise juste après la guerre. La production de l'usine de Sochaux approche de 50 000 voitures par an.
En 1941, les ingénieurs de Peugeot créent la VLV, ou Voiture Légère de Ville, curieux petit véhicule électrique à trois roues, construit à 377 exemplaires jusqu'en 1945.
Après la Libération, la production reprend petit à petit. Etudiée dès 1946, la 203 est lancée en 1948. Sans réelle concurrente, cette moyenne cylindrée devient la voiture "familiale" sans problèmes.
En 1952, Peugeot franchit le cap du million de voitures produites depuis la création de la marque. La production concerne encore la seule 203, mais les ingénieurs préparent dans le plus grand secret une voiture de conception plus moderne. Au Salon de 1955, Peugeot révèle au public sa nouvelle voiture : la 403.
1959 : Peugeot lance la version Diesel de la 403. Les temps changent. La circulation et le stationnement en ville sont de plus en plus difficiles : il faut aussi penser "petite" voiture. En 1965, Peugeot lance donc la 204 à côté de la 404.
1968 : lancement de la 504, appelée à succéder à la 404 et dont la ligne rompt totalement avec le dessin strict de sa devancière. Berline haut-de-gamme, la 504 saura aussi se faire sportive.
1969 : devant le succès rencontré par la 204 (1 604 296 exemplaires vendus en 5 ans), Peugeot lance sa soeur jumelle, la 304, qui reprend presque exactement ses caractéristiques.
En 1972, alors que sort la 2 millionième 404, Peugeot présente au Salon de Paris la plus courte berline du monde : la 104. En 1983, paraît la 205 dont la version GTI de 115 ch est poussée ultérieurement à 130 ch.
En 1985, sort la 309. En 1987, la 405 devient le fer de lance de Peugeot face à la BX de Citroën. En 1989, paraît la routière 605 et en 1991, la 106 dont la version Griffe de 1994 a 1 587 cm3. En 1993, paraît la 306. Enfin, la sortie en 1994 du monospace 806.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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